« Soutenir et faciliter l’accès à 2000 jeunes et 2000 femmes à une formation professionnelle de courte durée dans le secteur agrosylvopastoral », est l’un des objectifs du projet RESICOM. Pour ce faire, le projet a entamé un processus de renforcement des capacités des jeunes et femmes de la Boucle du Mouhoun et du Nord en techniques d’embouche ovine de petits ruminants, la production des plants, la production maraichère et l’appui en petit équipement. Plus de 1600 jeunes et femmes identifiés par le projet sur ces trois thématiques (dont 800 en maraîchage) dans les 02 régions du projet ont déjà été formés et dotés en kits.
Séance de formation pratique sur la production de l’engrais organique Bokashi
A terme, le projet entend former 2400 exploitant-e-s (80% de femmes) pour la pratique du maraîchage sur 20 sites. Pour promouvoir une production durable, les bénéficiaires sont formés à la production de biofertilisants (bokashi et engrais liquide) et de biopesticides. 60 ha de périmètres maraichers communautaires seront aménagés autour de points d’eau pérennes ou avec forage équipé de système d’exhaure solaire aménagés.
Les travaux d’aménagement mobilisent aussi bien les hommes et femmes bénéficiaires : ici, contruction du bassin du périmètre maraicher de Rambo
A ce jour, 15 périmètres maraichers (06 au Nord et 09 dans la Boucle du Mouhoun) ont été aménagés au profit de ces bénéficiaires. Sur chaque périmètre d’une superficie de 3 ha, on dénombre au total 120 bénéficiaires avec au moins 60% de femmes. Pour des raisons d’insécurité et de retard dans l’installation des systèmes de pompage solaire, la production pour cette campagne est en cours sur quatre (04) sites (02 au Nord et 02 dans le Boucle du Mouhoun) avec plusieurs spéculations (oignons, choux, tomates, laitue, etc.).
Seydou SAWADOGO, jeune bénéficiaire de la région du Nord dans la commune de Pourra produit des choux et des oignons. De nos jours, en plus de sa production, il achète les produits maraichers de ses co-exploitants pour vendre sur les marchés des villages voisins. Il dégage un bénéfice minimum de 500 000 F par campagne. Un jeune dynamique qui sert de modèle de réussite dans la production maraichère. Il aime ce métier et invite ces camarades à s’investir dans leur production.